TEXTE DE SAGE
La « sortie de route » de Mr BURNAUD!
Seul vrai dérapage dans cette campagne électorale au Pays des Olonnes : les propos de Mr BURNAUD dans les colonnes de « Les Sables Vendée Journal du 13/03/2008 » selon lesquels ses concurrents manqueraient de « morale civique » tout en se « moquant de leurs électeurs ».
Au-delà du débat d’idées avec tous ses composants, il y a en matière de respect individuel, une ligne que nul ne peut s’autoriser de franchir.
Oser s’ingérer dans les décisions d’autrui pour leur donner des leçons de « morale civique » est beaucoup plus qu’une erreur, c’est une véritable faute !
C’est une réaction à caractère sectaire que l’on attribue généralement à ceux qui, progressivement, se mettent au dessus des lois et des valeurs humaines élémentaires. Après un positionnement « anti référendum d’une façon générale » la sanction des citoyens est à la hauteur du dérapage avec une sortie de route qui pourrait bien être spectaculaire.
Je suis bien placé, je crois, pour savoir à partir de quelles alliances Mr BURNAUD est arrivé aux affaires publiques en 1977 et je me garderai bien par respect des auteurs, d’en faire aujourd’hui un jugement de valeur.
Par contre, je crois de mon devoir d’affirmer que l’alliance qui vient de se réaliser entre CAP VRAI et GAUCHE OUVERTE s’est construite sur des bases saines et de nombreux points de convergences sur les programmes respectifs.
Que ces bases et ce programme se trouvent en opposition avec les objectifs de Mr Burnaud ne surprendra personne. Pour autant, elles sont tout aussi respectables.
J’ajouterai enfin, que pour avoir collaboré et depuis longtemps avec bon nombre des personnes présentes sur les listes qui ont décidé de fusionner, j’ai beaucoup plus que du respect pour elles et aucun doute sur leurs capacités à construire ensemble une ville nouvelle au Château d’Olonne, une ville qui favorise les rapports humains entre les élus et les citoyens et ouverte à une modernité qui soit faite de vrais projets d’intérêt général et décidée par le plus grand nombre dans le respect des personnes et des biens.
Et, quoiqu’il arrive, sachons « raison garder » !
Henri GUIBERT, conseiller sortant et délégué à la CCO depuis 13 ans.